Dans
le projet «PLANETARIUM», on trouvera :
Un hommage à Ornette Coleman situé à laéroport
de Tokyo des cieux bien peu silencieux traversés de
voix techno-poétiques Jules Verne comme il se doit
des bribes de messages interstellaires émis par Alan Turing
un blues retro-futuriste en hommage à James Blood Ulmer
une berceuse irrésistible signée Dylan Thomas
des développements « rythmolodiques » typiques
de la manière Dormoy un suspense constant et des dénouements
provisoires la voix de Godard qui demande quon ne change
rien afin que tout soit différent une référence
à un ciel proche où senchevêtrent les voies
aériennes, où circulent les aéronefs à
bord desquels ont été prélevés signaux
sonores et messages radio, sortes de chants célestes auxquels
Rodolphe Burger mêle sa propre voix en en reprenant parfois
le vocabulaire. Des « petites phrases » partout et toujours
préférées aux longs développements
un jeu amoureux avec les essences chimiquement pures du jazz, du blues,
du rock, de lélectronique, de la musique concrète,
etc
au plus loin des tentatives de synthèse au goût
du jour.
YVES
DORMOY et RODOLPHE
BURGER se sont longtemps côtoyés durant les années 80 à Strasbourg,
au sein de multiples formations aussi bien jazz que rock.
L'album "Planetarium", issu d'une création à la Cité des Sciences
de Paris en septembre 2003, scelle leurs retrouvailles musicales autour
d'une proposition inédite : ordinateur + clarinette ou sax (Dormoy) et guitare électrique + voix (Burger), à quoi s'ajoutent
la trompette d'Antoine Berjeaut et le piano
de Benoît Delbecq.
Ils se produisent depuis lors régulièrement en concerts accompagnés
des images d'Eric Vernhes, d'Ewen
Chadronnet (Théâtre National de Montreuil, festival de jazz à
Mulhouse, festival international de jazz à Montréal, festival d'Avignon,
Nancy Jazz Pulsations, planétarium de Poitiers, festival Bandits-Mages
de Bourges, tournée au Japon) ou des images de Tan Tan (tournée en Chine).
Ils ont travaillé avec John Tchicai pour un concert à Banlieues Bleues et travaillent régulièrement avec des musiciens ouzbeks.
Ils ont aussi composé ensemble la musique pour le Palais des Images
du Pass à Mons (Belgique) et celle du Théâtre Immersif du Pavillon
de la France à ll'Exposition Universelle d'Aïchi (Japon), ainsi que celle de plusieurs pièces de théâtre. Il ont réalisé également l'habillage musical des stations du tram T3 à Paris.